Taisuke Koyama (JP, 1978)
Période de résidence : octobre 2024
Ma résidence a été organisée dans le cadre d’un programme de Photo Elysée, en relation avec l’exposition collective « Super Natural! » célébrant le 160e anniversaire des relations bilatérales entre la Suisse et le Japon. Avant ma résidence à La Becque, l’exposition de photos « Super Natural! » s’est tenue au Yau Center à Tokyo, organisée conjointement par l’ambassade de Suisse au Japon, Photo Elysée et Tokyo Photographic Research.
Pendant mon séjour à La Becque, j’ai rendu visite à des conservateurs·rice·x·s et des directeurs·rice·x·s à Lausanne, Vevey, Genève, Winterthur et Zurich. J’ai également été invitée par Milo Keller à donner une conférence dans le cadre du cours de master en photographie à l’ECAL/Université d’art et de design de Lausanne, où j’ai procédé à l’examen de portfolios.
À La Becque, j’ai pris l’habitude d’enregistrer la surface du lac Léman sur vidéo au moins une fois par jour. La surface du lac, reflétant les changements météorologiques constants, affichait une riche variété d’expressions, sans que deux moments ne soient jamais identiques. Cette transformation constante a suscité mon intérêt. J’espère utiliser ces enregistrements pour créer un jour une œuvre vidéo expérimentale. — Taisuke Koyama
Basé à Tokyo, Taisuke Koyama (né en 1978) est un photographe japonais dont le travail artistique s’appuie sur sa formation en biologie et en études environnementales. Utilisant la photographie et la vidéo pour recontextualiser l’environnement urbain, il produit des œuvres qui explorent les possibilités de création d’images à l’ère post-numérique à l’aide de points de vue scientifiques et des méthodes de production expérimentales.
Depuis 2018, Koyama dirige avec les projets du collectif Tokyo Photographic Research qui explore la ville et la société à travers l’expression photographique et la vidéo.
Pour cette résidence, les espaces ont été mis à disposition de Photo Elysée par La Becque grâce au soutien de Nestlé.
Taisuke Koyama, La Becque, 2024, photo Aurélien Haslebacher