Simone C. Niquille (CH, 1987)
Période de résidence: février – mars 2020
Mon séjour à La Becque a été écourté à cause du Covid-19. Malheureusement, je n’ai pu y passer que trois semaines environ.
* Elephant Juice
J’ai pu poursuivre mon travail sur l’animation Elephant Juice. L’œuvre a été mandatée par HeK Basel et MU Eindhoven pour leur exposition Real Feelings. L’ouverture de l’exposition était prévue pour fin mai 2020, mais elle a finalement été reprogrammée pour août 2020. Je suis arrivé à La Becque avec un scénario écrit et la moitié des modèles 3D terminés. J’avais prévu de modéliser, d’animer et de rendre Elephant Juice pendant mon séjour à La Becque. Au lieu de cela, j’ai fini par terminer mon travail dans l’incertitude chaotique du printemps et de l’été 2020. Le travail porte sur un logiciel de reconnaissance des émotions tel qu’il est utilisé dans le processus de recrutement professionnel, remplaçant de manière convaincante les recruteurs humains grâce à un écran et une caméra web. Un environnement parfait pour Zoom…
* Model Behaviour
Pendant mon séjour à La Becque, j’ai donné un cours intitulé « Comportement des modèles », qui porte sur les ensembles de données destinés à l’apprentissage de la vision artificielle, à l’ECAL pour le programme de Master en photographie. Le cours pose la question : pourquoi des ensembles de données ? Ne sont-ils pas ennuyeux et gigantesques ? Dans le contexte de l’apprentissage automatique, les ensembles de données sont assemblés pour créer des modèles de la réalité. Le cours se concentre sur les ensembles de données d’images tels qu’ils sont utilisés dans l’apprentissage de la vision artificielle. En explorant le contenu de divers ensembles, nous avons exploré des stratégies visant à modifier leur modèle de la réalité tout en examinant des images individuelles, une activité pour laquelle l’ensemble de données n’est pas prévu, mais qui permet de radicalement modifier l’expérience qu’on peut avoir des images en tant que données. — Simone C. Niquille
Simone C. Niquille est une designer et chercheuse suisse basée à Amsterdam. Son studio, Technoflesh, explore la représentation de l’identité ainsi que la numérisation croissante de la biomasse à l’époque du paraitre virtuel et connecté