Judith Hamann (AU, 1983)
Période de résidence : septembre-novembre 2025
Décrite comme une compositrice qui « détruit la fiction de la musicienne qui vit et travaille en dehors des paramètres conventionnels et lui substitue une série de compositions fondamentalement humaines » (WIRE), Judith Hamann est une violoncelliste et compositrice australienne qui vit et travaille à Berlin, dont le travail englobe la performance, la composition électroacoustique et les systèmes microtonaux dans le cadre d’une pratique basée sur le processus. Dans ses recherches récentes, Judith Hamann examine le tremblement et le bourdonnement en tant que rencontres formelles et intimes et interroge « l’effondrement » en tant que surface imaginaire générative.
Judith Hamann s’est produite dans de nombreux festivals, dont Tectonics (Glasgow, Athènes), UnSound (NYC), Sonic Acts (Amsterdam), Maerzmusik (Berlin), CTM (Berlin) et la Biennale Musica de Venise. La musicienne a travaillé avec d’autres artistes tel·le·x·s que Marja Ahti, Pascale Criton, Charles Curtis, Yvette Janine Jackson ou Anike Joyce Sadiq. Son travail a déjà été publié par des labels tels que Blank Forms, Black Truffle et Another Timbre.
À La Becque, Judith Hamann entreprendra une recherche créative, explorant le phénomène des lignes de désir en tant que métaphore architecturale et musicale entremêlée et en tant que marque concrète sur un paysage. S’appuyant sur des recherches commencées à la fin de l’année 2023, la ligne de désir, en tant que forme collective d’altération d’un paysage, recèle dans son image un potentiel d’exploration musicale approfondie de matériaux musicaux réitératifs (harmoniques, mélodiques, gestuels ou rythmiques). Ces modalités seront explorées à travers une série de nouvelles compositions pour violoncelle, électronique et voix. En tandem, Judith Hamann travaillera également sur un texte explorant la ligne de désir comme méthode de résistance et de critique structurelle en termes de paysages matériels et immatériels.
Judith Hamann, photo Olle Holmberg